L' ABC est la preuve vivante de l'efficacité d'une initiative volontariste et solidaire menée avec passion, intégrité et compétence.
Un message porteur d'espoir pour l'avenir...
L’African Business Cocktail, nouveau format de conférence initié par l’ABC, se présente comme un espace privilégié d’échanges, à la fois intimiste et inspirant, avec des figures majeures du monde des affaires africain. Ce cadre singulier favorise des conversations de fond autour de thématiques stratégiques, en écho aux interrogations et aspirations des jeunes afro-descendants désireux de contribuer activement à l’essor du continent.
Grâce à votre mobilisation et à votre engagement sans faille, nous avons eu le privilège d’accueillir deux invités de renom : Stanislas Zeze, en janvier 2025, qui a brillamment abordé les enjeux de la création et de la pérennisation des entreprises en Afrique, ainsi que Mark Saint-Julien, qui a récemment partagé avec nous des outils et méthodes pour accéder à l’excellence managériale.
L’African Business Cocktail est bien plus qu’un événement : c’est une opportunité unique d’introspection, de connexion et de co-construction entre acteurs portés par une même ambition — celle de promouvoir l’Afrique sur la scène internationale et d’en faire un pôle d’influence incontournable.
Ecrit par Angèle LOUBENDJE
L'Afrique, vaste continent aux opportunités foisonnantes, entre dans une nouvelle ère commerciale. Avec l’accélération de la transformation numérique, l'essor des fintechs et la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le commerce africain est en pleine mutation. Mais, comme toujours, les défis persistent : infrastructures défaillantes, réglementations disparates et inclusion financière incomplète. 2025 sera-t-elle l'année du basculement ?
Le numérique au cœur de la révolution
Le secteur financier africain connaît une métamorphose spectaculaire. Les solutions de paiement mobile se multiplient, le microcrédit devient plus accessible et la gestion financière personnelle s’automatise. L’Afrique domine désormais le marché mondial des paiements mobiles, représentant 65,6 % des transactions mondiales en 2023, soit 919 milliards de dollars sur un total de 1,4 milliards de dollars. Le continent compte 856 millions de comptes mobiles enregistrés, dont 237 millions sont actifs mensuellement, marquant une croissance de 52 % depuis 2020. Au Kenya, les paiements mobiles représentent 52 % du PIB, illustrant leur importance cruciale dans l’économie, tandis que 84 % des internautes kenyans les utilisent au quotidien. D’ici 2025, le marché africain des paiements mobiles devrait atteindre 1 000 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel de 23,7 %. Des fintechs comme M-Pesa, qui a traité 39,8 milliards de transactions pour une valeur de 290 milliards de dollars en 2022, continuent de redéfinir le paysage financier du continent.
L’intelligence artificielle et le machine learning, encore balbutiants il y a quelques années, s’imposent désormais dans des secteurs aussi variés que l’agriculture, la santé et le commerce. Des algorithmes prédictifs permettent aux agriculteurs d’optimiser leurs récoltes, tandis que des chatbots médicaux démocratisent l’accès aux soins. Des startups comme Seabex et Tolbi utilisent l’IA pour surveiller les plantations en temps réel, optimiser l’irrigation et prédire les rendements agricoles. Dans le domaine de la santé, l’IA est appliquée aux diagnostics médicaux assistés, tandis que dans le commerce, elle alimente des chatbots et des outils d’automatisation du service client. Quant au commerce en ligne, il connaît une croissance fulgurante : bien que les prévisions exactes restent incertaines, les tendances indiquent une adoption accrue du e-commerce, renforçant ainsi les échanges intra-continentaux.
Un tournant vers la durabilité et la responsabilité sociale
L'Afrique se positionne de plus en plus comme un acteur clé dans la transition énergétique mondiale, avec un accent particulier sur l’énergie solaire. Des initiatives massives en faveur du solaire hors réseau et de l'efficacité énergétique se développent, portées par une volonté d'autonomie énergétique et de réduction des coûts. L’essor de ces solutions vertes est essentiel pour pallier les carences du réseau électrique traditionnel. En 2024, le continent a ajouté 2,5 GW de nouvelles capacités solaires, portant le total à 19,2 GWc. Ce chiffre ne prend pas en compte les installations résidentielles, suggérant que la croissance réelle pourrait être encore plus importante. Cette dynamique témoigne de l'énorme potentiel de l'Afrique dans ce domaine, alors que la demande en énergie continue d'augmenter et que le besoin d'un approvisionnement durable se fait de plus en plus pressant. L'Afrique du Sud et l'Égypte dominent le secteur solaire, représentant ensemble 78 % des nouvelles installations sur le continent en 2024, avec respectivement 1 235 MWc et 707 MWc.
Cependant, la transition ne se limite pas aux grandes économies : des pays comme la Gambie, le Togo et le Cap-Vert montrent également un engagement fort envers l'énergie solaire. Les mini-réseaux solaires, qui représentent 3 % des nouvelles installations, sont essentiels pour électrifier les zones rurales non connectées aux réseaux nationaux. Parallèlement, des initiatives internationales soutiennent activement ces efforts, avec des engagements politiques de chefs d'État pour fournir de l'électricité à des centaines de millions de personnes non connectées d'ici quelques années.
Plus de 50 initiatives internationales ou multilatérales soutiennent désormais les énergies renouvelables en Afrique. Des programmes tels que « Énergie durable pour tous » (SE4All) et l'Initiative Énergie pour l'Afrique témoignent de l'engagement mondial à améliorer l'accès à l'énergie sur le continent. Ces initiatives ont pour objectif de renforcer la coopération internationale et de fournir un soutien technique et financier aux projets d'énergie renouvelable, tout en soutenant les politiques locales. En parallèle, les chefs d'État africains se sont engagés à fournir de l'électricité à la moitié des 600 millions de personnes actuellement non connectées au réseau électrique d'ici quelques années, avec le soutien massif de partenaires internationaux.
En parallèle, les attentes sociétales envers les dirigeants d’entreprises s’intensifient. Responsabilité sociale, transparence et contribution au développement durable deviennent des critères déterminants pour les investisseurs et les consommateurs. Cette évolution est soutenue par des données mondiales qui révèlent que, dès 2015, 66 % des consommateurs étaient prêts à payer davantage pour des produits issus d’entreprises engagées dans le développement durable. En Afrique, cette tendance commence à se manifester à travers des initiatives concrètes, comme la Charte RSE des entreprises au Sénégal, où plusieurs entreprises s'engagent à préserver les ressources naturelles, réduire la pollution et soutenir une économie verte. Cette dynamique reflète un intérêt grandissant pour des pratiques d'entreprise plus éthiques et responsables, en particulier dans des domaines clés tels que la santé, l'éducation et l’environnement.
Cependant, bien que la RSE progresse sur le continent, elle reste encore un concept émergent et confronté à des défis importants. La culture du mécénat et des dons philanthropiques demeure largement prédominante, souvent en lieu et place d’une approche plus structurée de la RSE. De plus, de nombreux dirigeants et cadres d’entreprises en Afrique ne sont pas pleinement conscients de l’importance stratégique de la RSE et de son potentiel à long terme pour la durabilité des entreprises. Si des marques comme MTN et Coca-Cola sont souvent perçues positivement pour leurs engagements sociétaux, les entreprises africaines peinent encore à généraliser ces pratiques à grande échelle. L’augmentation des demandes d’investissements sociaux, particulièrement lors de catastrophes naturelles ou dans des domaines comme la santé et l’éducation, place les entreprises sous une pression supplémentaire pour démontrer leur rôle dans le développement durable. Ainsi, bien que des progrès soient réalisés, il reste encore un long chemin à parcourir pour que la RSE devienne une pratique courante et bien intégrée dans le paysage économique africain.
L'intégration régionale, levier de croissance ?
L’un des bouleversements majeurs du commerce africain en 2025 réside dans la mise en œuvre effective de la ZLECAf. Cet accord, qui vise à favoriser la collaboration transfrontalière et à créer un marché unique, pourrait bien être le catalyseur tant attendu de la croissance africaine. Encore faut-il surmonter les obstacles administratifs et logistiques. En décembre 2022, 44 des 54 pays signataires avaient ratifié l'accord, et la mise en place de projets de commerce guidé a commencé avec la participation de huit États membres pour la promotion de 96 produits spécifiques.
L’harmonisation des réglementations, notamment dans le commerce électronique, est un autre défi de taille. Si certaines initiatives facilitent déjà les échanges, la disparité des législations nationales freine encore l’essor du commerce numérique.
Les startups deeptech made in Africa
Les startups deeptech africaines connaissent une croissance impressionnante, soutenue par des investissements en forte augmentation et des innovations de rupture dans des secteurs clés tels que l'intelligence artificielle (IA), l'Internet des objets (IoT) et les technologies climatiques. Entre 2013 et 2023, elles ont levé plus de 3 milliards de dollars, représentant 15 % des levées totales de startups africaines, avec un record en 2023, où 1,2 milliard de dollars ont été levés en seulement six mois. Parmi les transactions notables, on compte la levée de 330 millions de dollars par Zipline, spécialisée dans la livraison par drones, et l'acquisition de la startup tunisienne InstaDeep par BioNTech pour 440 millions de dollars. Ces investissements montrent non seulement l'appétit des investisseurs pour les deeptech, mais aussi leur capacité à répondre à des enjeux mondiaux majeurs, notamment environnementaux.
L'Afrique du Sud se positionne en leader continental, avec plus de 90 startups deeptech soutenues par un écosystème d'innovation robuste, un soutien gouvernemental à la recherche et développement (R&D) et des universités de qualité. L'Égypte et la Tunisie suivent avec respectivement 45 et 40 startups, tandis que le Maroc se distingue par son initiative UM6P Ventures, qui soutient des startups dans des secteurs tels que l'agriculture, la santé et les technologies vertes. Les startups africaines émergent principalement de trois voies : les spin-offs universitaires, les innovations ex-nihilo et les spin-outs d'entreprises. Cependant, malgré cette dynamique, les startups deeptech africaines doivent encore surmonter des défis, notamment le manque de financement dans les phases avancées de leur développement et la variabilité des écosystèmes, limitant parfois leur capacité à s'étendre au-delà de leurs marchés locaux. Ces obstacles n'empêchent cependant pas les startups deeptech africaines de se faire une place croissante sur la scène mondiale grâce à leurs innovations et leur potentiel disruptif.
Un potentiel immense, mais des défis persistants
L'Afrique en 2025 se trouve à un carrefour crucial, où des avancées numériques significatives et une intégration régionale plus poussée peuvent stimuler une croissance économique durable. La transformation numérique, avec l'essor des fintechs, des paiements mobiles et de l'intelligence artificielle, redéfinit le paysage commercial, ouvrant des opportunités majeures dans des secteurs stratégiques comme la finance, l'agriculture et la santé. Toutefois, cette révolution est confrontée à des défis structurels persistants, notamment des infrastructures inadéquates et une inclusion financière incomplète. Parallèlement, l'Afrique cherche à se positionner comme un leader dans la transition énergétique mondiale, notamment grâce à des initiatives solaires ambitieuses et des projets d'efficacité énergétique qui visent à pallier les carences du réseau électrique traditionnel. L'intégration régionale, symbolisée par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), constitue un levier potentiel pour accélérer la croissance commerciale, mais reste freinée par des obstacles réglementaires et logistiques. Si des progrès notables sont réalisés dans la mise en œuvre de la RSE et le soutien aux startups deeptech, des défis demeurent pour garantir une adoption à grande échelle de ces pratiques et un financement plus soutenu pour les entreprises émergentes. L'Afrique de 2025 sera-t-elle capable de surmonter ces obstacles pour libérer tout son potentiel économique et technologique ? Seul l’avenir le dira, mais les signes sont prometteurs.
Ecrit par Moise KOMBOLO
Sources :
L’Africarrière du 13 mars a mis en avant le parcours inspirant de Maryse Lokossou, Directrice de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin), sur le thème “Stratégies financières et développement économique durable en Afrique”.
Lors de cet échange, nous avons exploré son expérience en tant que REPAT au Bénin, son pays d’origine. Forte de 17 ans d’expérience dans les secteurs privé et public, elle a intégré en 2019 l’Executive MBA de HEC Paris, dont elle est diplômée depuis 2021. Depuis 2023, elle dirige la CDC Bénin, un acteur clé du financement du développement.
La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin joue un rôle stratégique dans la mobilisation et la sécurisation de l’épargne publique pour soutenir des investissements structurants. Elle intervient dans le financement des infrastructures, le logement social, l’innovation et le développement des PME, contribuant ainsi à la transformation économique du pays.
Engagée également dans la vie associative, Maryse Lokossou met son expertise au service de programmes sociaux visant à renforcer l’inclusion financière et l’entrepreneuriat au Bénin.
Son parcours illustre l’impact des talents de la diaspora dans le développement du continent et le rôle crucial des institutions financières publiques dans la construction d’une économie durable.
Des échanges enrichissants et efficaces, du partage ... une équipe.
Dès le matin, nous nous sommes retrouvés à la maison des associations pour débuter cette journée qui, malgré le temps pluvieux, annonçait déjà les couleurs.
L’accueil convivial, le sourire des uns et des autres, tout ce qu’il nous fallait pour mener à bien les échanges plus sérieux et amorcer la première activité : le shooting photo.
L’investissement était général, les membres rassemblés autour du photographe jouaient le jeu et n’hésitaient pas à proposer des plans, des poses, des tips à ceux qui se la donnaient devant l’objectif .
L’ambiance globale de la salle donnait de la force aux plus timides et a clairement permis de renforcer la cohésion du groupe.
Cette expérience, nouvelle pour beaucoup, était un véritable succès. C’était le moment clé de la journée, car après, certaines équipes allaient être éclatées entre le retour chez soi, les activités personnelles et la suite des activités.
Les photos sont magnifiques et serviront à chacun de nous, mais surtout à illustrer nos évènements. À refaire !
Nous avons profité du déjeuner pour échanger moins formellement et donc plus aisément sur nos objectifs, sur l’avancée de nos activités et sur les évènements à venir.
Au-delà des formes, cette journée et ce moment ont été l’occasion de mieux se connaitre, d’échanger sur nos motivations, de les redécouvrir et sur nos projets.
C’est le lieu de permettre à chacun d’exprimer ses idées et de contribuer à la dynamique commune.
Merci à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette journée, mais aussi à ceux qui se sont rendus disponibles pour y assister.
Merci pour l’enthousiasme et l’engagement de tous. Nous sommes impatients de poursuivre cette belle aventure ensemble et de relever de nouveaux défis.
Ecrit par Erika Martine Billong
L'African Business Club a récemment eu l'opportunité de mettre en avant ses initiatives sur Global Africa Telesud, dans l'émission 3 en 1 animée par Carmen Feviliye.
Lors de cet échange, Yannick Mekwegne, Président de l’ABC, et Malika Diallo, Vice-Présidente chargée du pôle Réseaux & Partenariats, ont présenté deux événements phares portés par l’association :
African Mobility and Innovation Day (AMID), un espace de réflexion et d’échange sur l’innovation et la mobilité en Afrique.
African Next Entrepreneur (ANE), un tremplin pour les entrepreneurs africains et de la diaspora.
Au-delà de ces initiatives, cette interview a permis d’aborder des sujets clés pour l’ABC, tels que le retour en Afrique et l’engagement de la diaspora pour le développement du continent.
Pour voir ou revoir l’émission, cliquez ici : Replay
Ecrit par Wilfried Yameogo
L’African Business Club, en partenariat avec avec Alexander Hughes-AfricSearch, cabinet de recrutement international spécialisé dans l'executive search, le Conseil Français des Investisseurs en Afrique (Cian) et l'ESCP Business School, a récemment lancé African Talents Repat, une enquête visant à mieux comprendre les motivations des talents de la diaspora à envisager un retour professionnel en Afrique.
Cette initiative a permis de recueillir de précieuses informations sur les attentes, les freins et les ambitions des professionnels africains à l’international. Les résultats de l’enquête serviront à :
Grâce à la participation d’un millier de personnes, cette étude marque une étape importante dans la compréhension des dynamiques du retour professionnel en Afrique.
Quels sont les conclusions du rapport de cette enquête ? Rendez-vous dans 2 semaines pour un prochain article.
Ecrit par Wilfried YAMEOGO
Le jeudi 12 décembre 2024, nous avons reçu à l’ESCP Business School Yacine Simporé (Kerawa Partners), Alain Bidjeck (MOCA) et Mohamed Zoghlami (Africa in Colors, Africa Metaverse Museum) pour une conférence sur les industries culturelles et créatives en Afrique.
Nos intervenants ont partagé leurs expériences et mis en lumière l’essor de ce secteur stratégique. L’industrie musicale africaine, portée par le streaming, devrait dépasser 500 millions de dollars de revenus en 2025. Nollywood et les productions cinématographiques africaines gagnent en visibilité grâce aux plateformes internationales. La mode africaine s’impose sur la scène mondiale, et les innovations en gaming et réalité virtuelle ouvrent de nouvelles perspectives.
Ce secteur, qui génère déjà plusieurs milliards de dollars et emploie des millions de talents, est un moteur clé du développement économique et de l’innovation en Afrique.
Ecrit par Flora Niango
Le vendredi 12 juillet dernier, l’Hôtel National des Arts et Métiers a accueilli une nouvelle édition de notre Dîner Prestige & Talk, organisée par l’African Business Club. Une soirée placée sous le signe de la réflexion, du partage et de la prospective, avec pour thème :
« Investissement des diasporas vers l’Afrique : le rôle des institutions financières ».
Nous avons eu l'honneur d'accueillir Paul-Harry Aithnard, Directeur Régional UEMOA chez Ecobank Transnational Incorporated et Directeur Général d'Ecobank Côte d’Ivoire, en tant qu’Invité d’Honneur.
Son intervention percutante a mis en lumière les défis actuels liés aux transactions financières vers le continent africain, tout en soulignant les opportunités à saisir pour fluidifier les investissements.
Il a notamment insisté sur l’importance d’améliorer les transferts de fonds et de renforcer l’infrastructure financière, dans un contexte où l’innovation et la fintech ouvrent des perspectives prometteuses.
Au cours de cette soirée, plusieurs sujets clés ont animé les échanges :
Ces discussions de haut niveau ont permis de nourrir une vision collective et ambitieuse pour l’avenir du continent.
L’African Business Club adresse ses remerciements les plus sincères à M. Aithnard pour sa présence et la qualité de son intervention, ainsi qu’à tous les participants qui ont contribué à faire de cette soirée un moment d’échange stimulant et porteur de sens.
Depuis 2003, le Club s’engage à bâtir des passerelles entre les diasporas africaines et les acteurs économiques du continent, avec la conviction que l’Afrique de demain est celle que nous construisons ensemble.
Ecrit par Poupina TSHISHIMBI
Au cœur de récents bouleversements dans le secteur financier africain réside le retrait progressif des banques occidentales, laissant dans leur sillage une série de questions complexes. Pour éclairer cette intrigue financière, une conférence de haute volée, organisée par l'African Business Club, a convié le 25 janvier 2023 à l'ESCP Paris un panel éminent d'experts. Parmi eux figuraient Monsieur Serge RAYMOND, Managing Director de Vistabank France, Monsieur Jean-Luc AKOTO, Président & Fondateur de Limaya Capital et ancien Directeur adjoint de la BNP Paribas pour la région de l'Afrique sub-saharienne, Monsieur Donat ELOUNDOU, Co-fondateur et Associé de Thekla, ancien Directeur des Fusions et Acquisitions chez Deloitte Afrique, ainsi que Monsieur Thierry VIRCOULON, Coordinateur de l'Observatoire de l'Afrique Centrale & Orientale.
L'événement a débuté par une allocution inaugurale de Maxime ALLAKERE HORMO, responsable du pôle Meet & Share, suivi des mots de bienvenue prononcés par Monsieur Yannick MEKWEGNE, Secrétaire Général de l'association, qui a également brossé un bref portrait de celle-ci. La conférence fut ensuite modérée par Mike TAYOU et Louis TENGO.
La saga d'acquisitions lancée en juin 2021 par le groupe Vista dirigé par Simon Tiemtore, acquérant successivement BNP Burkina Faso et Guinée, suivi par les filiales de la Société Générale en Guinée Équatoriale et au Burkina Faso, cristallise l'ampleur de ces mouvements. Simultanément, Coris Bank, dirigé par Nassa Idrissa, a pris en charge les activités de la Société Générale au Tchad et en Mauritanie, pour n’en citer que ceux-ci, témoignant d'une dynamique sans précédent.
Le retrait des filiales occidentales soulève une myriade de questions quant à leurs motivations profondes. Pour Serge Raymond, expert financier, cette décision ne se réduit pas à une simple quête de rentabilité, car la dynamique économique locale varie considérablement. Il souligne que bien que ces institutions réalisent des bénéfices, ceux-ci peuvent être érodés par des facteurs tels que l'inflation, mettant en doute la pérennité des gains.
Donat, Partner chez Thekla Partners, avance que la conformité réglementaire ne saurait être le seul motif, les filiales disposant souvent d'excédents de capitaux. Trois motifs principaux émergent : une restructuration stratégique, l'abandon de marchés non essentiels, et des défis de gouvernance.
Quant à Jean-Luc Akoto, la multiplicité des motifs de départ, liés au modèle économique de chaque institution est à souligner. Si les activités corporatives peuvent être rentables à court terme, le secteur de détail exige une vision à long terme, nécessitant plusieurs années pour devenir rentable. La faible bancarisation ne constitue pas un obstacle majeur, mais plutôt une incitation à investir.
L'intégration des filiales des grandes banques occidentales n'est pas exempte de défis. Selon Serge Raymond, chaque acquisition est une entreprise unique, nécessitant des ajustements au niveau du personnel, de la clientèle, et des systèmes d'information. Cependant, selon Donat, ces acquisitions peuvent également favoriser des synergies, offrant à l'acquéreur des compétences spécialisées telles que la gestion des risques.
L'analyse de Jean-Luc Akoto souligne la stratégie opportuniste des États, cherchant des financements pour leurs programmes de développement. Bien que certains États détiennent des participations minoritaires dans les banques, le choix de repreneurs crédibles reste crucial. Les contraintes réglementaires peuvent limiter l'influence des États, mais ces derniers demeurent des acteurs clés du secteur.
Face à des besoins de financement colossaux, les banques panafricaines sont-elles en mesure de répondre à l'appel ? Serge Raymond souligne que bien que les banques aient des capacités financières considérables, elles ne peuvent être les seules à financer tous les projets nationaux. Les services de mobile money ne sont pas perçus comme une menace directe, mais plutôt comme un moyen complémentaire de digitalisation d’après Jean-Luc Akoto.
La consolidation du secteur bancaire, bien que modeste à court terme, pose des défis internes et externes. Pour Donat, les contraintes réglementaires ne justifient pas nécessairement la consolidation du secteur, car les filiales peuvent être surcapitalisées ou bénéficier de fonds supplémentaires de leurs maisons mères. À court terme, les changements seront modestes, avec de nouvelles banques émergentes et une possible expansion des banques nigérianes sur le marché francophone.
Dans ce contexte, l'entrée éventuelle des banques chinoises suscite l'intérêt. Thierry Vircoulon, souligne que cette expansion est probable, étant donné l'engagement économique croissant de la Chine en Afrique. Les banques chinoises, souvent des entités publiques, poursuivent une stratégie d'internationalisation mais aussi l’objectif de l’Etat chinois à savoir contribuer à l'utilisation du yuan comme monnaie d'échange.
La séance s'est conclue par une série de questions-réponses, offrant un éclairage supplémentaire sur des sujets d'intérêt tels que le mobile banking et les défis internes et externes auxquels est confronté Vista Bank et d’autres banques panafricaines.
Ecrit par Maxime ALLAKERE HORMO
Le processus de recrutement en Afrique tout comme dans de nombreuses régions du monde, repose souvent sur des relations et des réseaux établis.
Le réseautage joue un rôle essentiel dans la manière dont les opportunités professionnelles se présentent et sont exploitées sur ce continent dynamique et en pleine croissance.
Afin de maximiser vos chances dans le processus de recrutement et établir des connexions significatives, nous vous proposons quelques conseils pratiques !
Dans le contexte africain où les relations interpersonnelles et les connexions jouent un rôle significatif dans les affaires, le réseautage est bien plus qu'une simple interaction sociale. C'est une clé d'accès aux opportunités professionnelles, une porte d'entrée vers des postes convoités et un moyen de développement professionnel continu.
En mettant en pratique ces conseils, il est possible d'établir des connexions professionnelles solides qui peuvent grandement faciliter votre processus de recrutement en Afrique.
Le réseautage reste un investissement crucial dans le développement de sa carrière professionnelle sur le continent.
Participez à des conférences, des salons ou forums professionnels, des événements internationaux sur l'Afrique. C’est un excellent moyen de rencontrer des professionnels déjà établis sur le continent et de se familiariser avec les opportunités disponibles.
Engagez-vous dans des discussions pertinentes et approfondies pour établir des relations durables. En Afrique, les relations personnelles sont souvent le point de départ pour trouver un emploi ou accéder à de nouvelles opportunités. Les recommandations personnelles et les références provenant de contacts directs ou de personnes influentes dans le domaine professionnel peuvent être décisives dans le processus de recrutement.
Les plateformes telles que LinkedIn sont des outils incontournables pour élargir son réseau professionnel. Créez un profil complet et engageant, partagez des articles intéressants en lien avec l’Afrique et/ou votre domaine. Identifiez des contacts dans votre secteur d'activité ou dans le pays où vous prévoyez de vous installer. Engagez vous dans des discussions pertinentes, suivez les entreprises locales et établissez des contacts préliminaires.
N'ayez pas peur de rejoindre des clubs, associations ou même des groupes de discussions en lien avec l’Afrique de manière générale ou le pays où vous souhaitez vous installer. Ces groupes vous permettront d’obtenir des informations cruciales, mais aussi de vous mettre en lien avec des contacts sur le continent. Soyez proactif dans votre démarche de réseautage pour établir des relations professionnelles fructueuses.
Les programmes de mentorat offrent une excellente occasion de se connecter avec différents professionnels expérimentés pour une personne qui cherche à développer son réseau. Cherchez des occasions de mentorat ou proposez-vous pour être mentoré(e) au sein de votre nouvelle entreprise ou de votre réseau professionnel. Ces relations peuvent s'avérer plus que bénéfiques pour votre développement professionnel.
Prévoyez un ou plusieurs voyages dans votre futur pays d’accueil afin de rencontrer physiquement vos contacts et renforcer les liens établis au préalable. Sur place, essayez de participer activement à des activités, des forums économiques, des événements culturels… Impliquez-vous dans la communauté professionnelle locale, cela peut favoriser des opportunités de réseautage informel et précieux !
Le réseautage ne se limite pas à la collecte de contacts. Investissez du temps pour cultiver des relations authentiques. Montrez de l'intérêt pour les autres, écoutez attentivement, soyez authentique, humble et offrez votre aide lorsque cela est possible. Essayez de maintenir le contact de manière régulière. Envoyez un email de suivi après une rencontre, partagez des informations pertinentes ou invitez à déjeuner pour renforcer la relation.
En Afrique, les relations personnelles sont souvent le point de départ pour trouver un emploi ou accéder à de nouvelles opportunités.
Les interactions sociales, les cercles professionnels et les événements de réseautage jouent un rôle crucial dans la création de nouvelles possibilités professionnelles. Les recommandations personnelles et les références provenant de contacts directs ou de personnes influentes dans le domaine professionnel peuvent être décisives dans le processus de recrutement.
Écrit par Lissa N'DIAYE
Source: Webalis / Podcast “Kalimanjaro” : Episode 158 - Kara Diaby “Repat Africa, une plateforme pour aider la diaspora à investir ou à rentrer sur le continent”
Un sujet que nous ne pouvons pas manquer est la célébration de nos 20 ans !
Au programme : rencontres professionnelles, conférences autour de la diaspora et à son rapport au développement de l'Afrique, et dîner gastronomique dans une ambiance conviviale.
Le gala était à l'attention de notre réseau mais également ouvert au public. Il a été l'occasion de rassembler Monsieur le représentant de son excellence M. l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, M. Maurice Bandaman, les représentants du président de la banque d’affaire Algest Invesment Bank, également membre du conseil économique de la Côte d’Ivoire, Ibrahim Magassa. Des diplomates, des présidents et responsables d’association, sans oublier nos chers Alumni, membres, & partenaires nous ont honoré de leur présence le 27 Octobre 2023.
Au programme de la soirée du gala des 20 ans, deux conférences portant sur des thématiques que nous porterons tout du long de l'année mandatée.
- La contribution des diasporas de France à l'essor du continent africain, sujet porté et débattu avec Ileana SANTOS, Patrick PLACKTOR, Léocadie EBAKISSE, Virginie POUNA et avec pour modérateur Emmanuel MIAN
- Les stratégies de financement innovantes pour le développement durable du secteur privé et l’entrepreneuriat en Afrique, porté par Vincent DI BETTA, Séna AGBAYISSAH, Pierre Gaëtan NJIKAM, Hugues VINCENT-GENOD et avec pour modérateur Joël TAKI.
Cette soirée nous a également permis de mettre à l’Honneur celles et ceux sans qui cette aventure n’aurait pas été possible, à travers la remise du Prix Ibrahim MAGASSA. L’Award porte le nom du premier Président, Fondateur de l’African Business Club qui continue d’apporter son soutien indéfectible et d’accompagner les initiatives de l’association. Ont été mis à l'honneur grâce à leur contribution à la grandeur de l’ABC, ces personnalités que nous remercions encore chaleureusement.
Les bénéficiaires du prix Ibrahim Magassa lors du gala des 20 ans :
Mme Guidiche Makanda, Directrice Marketing International, ESCP Business School et M. Leon Laulusa, Directeur général de l’ESCP Business School
Mme Odile Bocande-Koffi, Business Coach pour Dirigeants, Fondatrice-CEO, OBK Performance
Mme Tiana Mayembe, Coach professionnelle Tianamayembe.com
M. Patrick K. Placktor, Managing Partner, Alexander Hughes-AfricSearch
M. Eric ASSANI, Expert-Comptable & Fondateur du Cabinet ASSANI
M. Eugène Saint-Grégoire, Consultant VC Fundraising, Dama Advisory
M. André HOT, Directeur Général, Campus Métiers.
Le clou du spectacle s'est matérialisé par un défilé de mode par Kalywax Paris, un moment apprécié de nos convives et qui a permis de mettre en avant la créativité et l'expression des cultures africaines.
L’ABC tient aussi à remercier tous ses partenaires, qui ont permis de faire de ce Gala une réussite : Denkyem Institute, Kalywax Paris, BRUNE, Magazine, Laoune, Sunu Sabou, Africa Blossoms, OBK PERFORMANCE, Hirondelle Enchantée, Cercle National des Armées, Savane et Mousson, ANEWS.
Merci à tous ceux qui ont répondu présents et à bientôt pour de nouvelles rencontres.
Le 25 Octobre 2023, notre président Juvénal ABOUA va à la rencontre d'Ibrahim Magassa, l'un des membres fondateurs de l'ABC. La rencontre s'est faite en présence du gouverneur de la banque des Etats d'Afrique Centrale, M. Abass Mahamat Tolli.
Ce fut une occasion de discuter d'un vivier d'opportunités d'emploi, de réseautage, et de business pour tous les étudiants et professionnels de la diaspora africaine en France dans un soucis commun de développement du continent africain.
" L'Afrique de demain est bien celle que nous construisons ensemble."
le 18/10, sous l'invitation de l'UNESCO, des membres de l'African Business Club ont assisté au lancement international de «Mansa World », un projet théâtral qui fait revivre l'histoire de l'Afrique.
Cette magnifique pièce raconte l'histoire de Mansa Musa, le légendaire empereur du Mali et l'une des figures les plus marquantes de l'histoire africaine. Considéré comme l'homme le plus riche ayant jamais vécu, ce roi légendaire de l'ancien empire du Mali a marqué l'histoire en 1324 par son pèlerinage extravagant et ambitieux du Mali à la Mecque.
La pièce est basée sur les volumes de l'Histoire Générale de l'Afrique (HGA) de l'UNESCO et est le fruit du travail de Bambu Heritage et du producteur ghanéen Chief Moomen, avec sa troupe de 60 jeunes acteurs, chanteurs et danseurs africains.
Au-delà de son aspect ludique, cette représentation avait pour objectifs :
- De présenter une approche holistique de l'éducation en termes de culture et de technique d'apprentissage
- De marquer un chapitre important de l'histoire de l'Afrique et du monde
- De mettre en valeur une des contributions de l'Afrique à l'histoire de l'humanité
- De promouvoir l’industrie créative africaine
À l'African Business Club, nous pensons que l'éducation doit nourrir notre sens de l'humanité. Et comme le souligne Stefania Giannini , Directrice générale adjointe pour l'éducation à l'UNESCO, le récit monumental de l'histoire de l'Afrique mettant en exergue les principes de solidarité, respect et éducation peut conduire à une société plus pacifique.
La représentation a eu lieu en présence de :
- M. Anthony Ohemeng-Boamah, Sous-Directeur général de l'UNESCO pour la priorité Afrique et les relations extérieures
- S.E. Mme Ana Maria de Oliveira, Ambassadeur et Délégué permanent de l'Angola auprès de l'UNESCO, Présidente du Groupe Afrique à l'UNESCO
- S.E. Mme Anna Bossman, Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Ghana en France, Déléguée permanente
- M. Chief Abdul Moomen Muslim, visionnaire créatif, The Mansa World
Nous remercions chaleureusement l’UNESCO pour cette invitation.
Dans ce nouvel épisode d'ABCEntrepreneurs, Let's Focus on Adeline PELAGE (Alumni 2012-2015 ABC)
Qui est Adeline PELAGE ?
Membre à l’ABC de 2012 à 2015, Adeline a travaillé particulièrement sur le Forum Elit 2015 et l’ABC Investment Forum de 2013.
Grâce à l’ABC, elle dit avoir développé ses talents d’oratrice, de négociation avec des interlocuteurs de haut vol, et des compétences dans la gestion de projet.
Elle a également eu les incroyables rencontres de personnes qui sont des amis incontournables jusqu’à ce jour.
Son parcours :
Diplômée en finance et entrepreneuriat de l'université Paris Dauphine et de l'ESSEC Business School, banquière d'affaires avec une expérience de près de 8 années en financement d’acquisitions, fusions-acquisitions et management de projets., elle a également un CAP boulanger avec une expérience de 3 années acquise dans des boulangeries et biscuiteries à Paris.
Son évolution :
Elle fonde Madinina Foods Sarl en 2019 au Cameroun.
BOBO est une marque premium camerounaise de cette PME de biscuits et gâteaux distribuée dans des petites et moyennes surfaces alimentaires. Proposant des madeleines, cookies et sablés à la farine de patate douce naturelle sans conservateurs, sans colorants et sans additifs.
La mission de BOBO est de valoriser le Made In Cameroon dans le goût, la qualité et l’innovation au travers d’une relation de proximité avec les clients.
Aujourd’hui, la biscuiterie BOBO compte près d'une centaine de points de vente avec plus d'un millier de paquets vendus chaque mois.
BOBO a récemment été le premier lauréat du prix du fonds Pierre Castel “agir pour l'Afrique”.
Pour les suivre et les soutenir :
Commander vos biscuits et sablés Bobo au Cameroun au 00237 683 85 77 62.
Sur Instagram : https://instagram.com/biscuiteriebobo
Sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/pelageadeline
Un dernier mot ?
« Le courage c’est de faire les bonnes choses au bon moment malgré ce que ça coûte » -- Adeline PELAGE
La rentrée des Africarrières
Pour la rentrée solennelle de l'année 2023/2024, l'African Business Club a eu l'occasion à travers le pôle ABC Connect de recevoir pour son Africarrière du mois d'Octobre 2023, un invité de marque en la personne du Dr Samuel MATHEY.
Nous avons échangé ensemble sur la thématique des BRICS et les opportunités que cette forme de coopération pourrait représenter pour l'Afrique.
La problématique abordée lors de cet échange, portait sur les axes de cette nouvelle forme de coopération et les bénéfices éventuels que pourraient tirer les pays africains.
Afin de répondre à cette question, le Dr Samuel MATHEY a brièvement dressé un panorama de la géopolitique actuelle de nos états et a souligné le fait qu’au delà de l’apport de toutes coopérations, les Etats doivent travailler à avant tout à rendre solide leurs différentes économies au travers de mesures structurelles fortes et transparentes.
Cependant notre hôte note encore des améliorations à apporter à nos systèmes, reste convaincu que les efforts consentis ces dernières années en terme de développement sur nos sols ne manqueront pas d’impacter l’économie de toute la sous région ouest-africaine.
Le Mercredi 20 Septembre, l’African Business Club a assisté à la dixième Conférence Mensuelle des Ambassadeurs Africains de Paris (CMAAP 10), qui s’est déroulée à l’Académie des Sciences d’Outre-mer. Parmi les participants notables se trouvaient S.E.M. Maurice Bandaman, ambassadeur de la Côte d’Ivoire, et S.E.M. El Hadji Magatte Seye, ambassadeur du Sénégal.
L’événement, organisé par AfricaPresse.Paris (APP), avait pour thème “Emploi et entrepreneuriat en Afrique : quelles opportunités pour les jeunes diplômés de la diaspora ?”. La conférence a été l’occasion de présenter diverses initiatives mises en place par certains États africains pour encourager et soutenir les jeunes de la diaspora souhaitant créer des entreprises et des emplois en Afrique.
L’Afrique est indéniablement un lieu d’opportunités pour ceux qui envisagent de retourner sur le continent. Des témoignages inspirants, comme ceux de Mme Kadia SYLLA MOISSON, Directrice Afrique de Grant Alexander et fondatrice du Club des Diasporas Africaines de France et des Amis de l’Afrique, ont souligné l’importance d’associer les diasporas au développement du continent. Plus de 70% des jeunes de la diaspora expriment le souhait de retourner sur le continent.
D’autres professionnels éminents, tels que Mme Zineb Hatil, présidente de Maroc Entrepreneurs, et M. Denis DESCHAMPS, délégué général de la CPCCAF, ont également partagé leurs expériences.
Le défi du retour des diasporas sur le continent est l’une des raisons d’être de l’ABC.
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