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Qu’est-ce que l’African Business Club ?

L’ African Business Club est une association créée en 2003 sur l’initiative de Mr. Ibrahim Magassa et d’autres étudiants de l’ESCP Europe.

Aujourd’hui, notre objectif est de promouvoir et renforcer le développement d’initiatives et d’opportunités en Afrique 🌍. Les valeurs que nous véhiculons sont : le leadership, l’unité et le réseau. L’ABC est une passerelle entre les jeunes désireux d’entreprendre en Afrique, et l’écosystème d’entreprises présentes sur le sol africain.

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L'African Business Club vous offre une nouvelle manière de profiter de ses évènements et des services de ses partenaires.

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L'actualités de l'ABC

Tous savoir sur l'actualité de l'African Business Club.

African Business Cocktail : le rendez-vous des esprits audacieux au service de la transformation de l'Afrique

L’African Business Cocktail, nouveau format de conférence initié par l’ABC, se présente comme un espace privilégié d’échanges, à la fois intimiste et inspirant, avec des figures majeures du monde des affaires africain. Ce cadre singulier favorise des conversations de fond autour de thématiques stratégiques, en écho aux interrogations et aspirations des jeunes afro-descendants désireux de contribuer activement à l’essor du continent.

Grâce à votre mobilisation et à votre engagement sans faille, nous avons eu le privilège d’accueillir deux invités de renom : Stanislas Zeze, en janvier 2025, qui a brillamment abordé les enjeux de la création et de la pérennisation des entreprises en Afrique, ainsi que Mark Saint-Julien, qui a récemment partagé avec nous des outils et méthodes pour accéder à l’excellence managériale.

L’African Business Cocktail est bien plus qu’un événement : c’est une opportunité unique d’introspection, de connexion et de co-construction entre acteurs portés par une même ambition — celle de promouvoir l’Afrique sur la scène internationale et d’en faire un pôle d’influence incontournable.

Ecrit par Angèle LOUBENDJE

L'Afrique commerciale en 2025 : entre promesses numériques et défis structurels

L'Afrique, vaste continent aux opportunités foisonnantes, entre dans une nouvelle ère commerciale. Avec l’accélération de la transformation numérique, l'essor des fintechs et la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le commerce africain est en pleine mutation. Mais, comme toujours, les défis persistent : infrastructures défaillantes, réglementations disparates et inclusion financière incomplète. 2025 sera-t-elle l'année du basculement ?

Le numérique au cœur de la révolution

Le secteur financier africain connaît une métamorphose spectaculaire. Les solutions de paiement mobile se multiplient, le microcrédit devient plus accessible et la gestion financière personnelle s’automatise. L’Afrique domine désormais le marché mondial des paiements mobiles, représentant 65,6 % des transactions mondiales en 2023, soit 919 milliards de dollars sur un total de 1,4 milliards de dollars. Le continent compte 856 millions de comptes mobiles enregistrés, dont 237 millions sont actifs mensuellement, marquant une croissance de 52 % depuis 2020. Au Kenya, les paiements mobiles représentent 52 % du PIB, illustrant leur importance cruciale dans l’économie, tandis que 84 % des internautes kenyans les utilisent au quotidien. D’ici 2025, le marché africain des paiements mobiles devrait atteindre 1 000 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel de 23,7 %. Des fintechs comme M-Pesa, qui a traité 39,8 milliards de transactions pour une valeur de 290 milliards de dollars en 2022, continuent de redéfinir le paysage financier du continent.

L’intelligence artificielle et le machine learning, encore balbutiants il y a quelques années, s’imposent désormais dans des secteurs aussi variés que l’agriculture, la santé et le commerce. Des algorithmes prédictifs permettent aux agriculteurs d’optimiser leurs récoltes, tandis que des chatbots médicaux démocratisent l’accès aux soins. Des startups comme Seabex et Tolbi utilisent l’IA pour surveiller les plantations en temps réel, optimiser l’irrigation et prédire les rendements agricoles. Dans le domaine de la santé, l’IA est appliquée aux diagnostics médicaux assistés, tandis que dans le commerce, elle alimente des chatbots et des outils d’automatisation du service client. Quant au commerce en ligne, il connaît une croissance fulgurante : bien que les prévisions exactes restent incertaines, les tendances indiquent une adoption accrue du e-commerce, renforçant ainsi les échanges intra-continentaux.

Un tournant vers la durabilité et la responsabilité sociale

L'Afrique se positionne de plus en plus comme un acteur clé dans la transition énergétique mondiale, avec un accent particulier sur l’énergie solaire. Des initiatives massives en faveur du solaire hors réseau et de l'efficacité énergétique se développent, portées par une volonté d'autonomie énergétique et de réduction des coûts. L’essor de ces solutions vertes est essentiel pour pallier les carences du réseau électrique traditionnel. En 2024, le continent a ajouté 2,5 GW de nouvelles capacités solaires, portant le total à 19,2 GWc. Ce chiffre ne prend pas en compte les installations résidentielles, suggérant que la croissance réelle pourrait être encore plus importante. Cette dynamique témoigne de l'énorme potentiel de l'Afrique dans ce domaine, alors que la demande en énergie continue d'augmenter et que le besoin d'un approvisionnement durable se fait de plus en plus pressant. L'Afrique du Sud et l'Égypte dominent le secteur solaire, représentant ensemble 78 % des nouvelles installations sur le continent en 2024, avec respectivement 1 235 MWc et 707 MWc.

Cependant, la transition ne se limite pas aux grandes économies : des pays comme la Gambie, le Togo et le Cap-Vert montrent également un engagement fort envers l'énergie solaire. Les mini-réseaux solaires, qui représentent 3 % des nouvelles installations, sont essentiels pour électrifier les zones rurales non connectées aux réseaux nationaux. Parallèlement, des initiatives internationales soutiennent activement ces efforts, avec des engagements politiques de chefs d'État pour fournir de l'électricité à des centaines de millions de personnes non connectées d'ici quelques années.

Plus de 50 initiatives internationales ou multilatérales soutiennent désormais les énergies renouvelables en Afrique. Des programmes tels que « Énergie durable pour tous » (SE4All) et l'Initiative Énergie pour l'Afrique témoignent de l'engagement mondial à améliorer l'accès à l'énergie sur le continent. Ces initiatives ont pour objectif de renforcer la coopération internationale et de fournir un soutien technique et financier aux projets d'énergie renouvelable, tout en soutenant les politiques locales. En parallèle, les chefs d'État africains se sont engagés à fournir de l'électricité à la moitié des 600 millions de personnes actuellement non connectées au réseau électrique d'ici quelques années, avec le soutien massif de partenaires internationaux.

En parallèle, les attentes sociétales envers les dirigeants d’entreprises s’intensifient. Responsabilité sociale, transparence et contribution au développement durable deviennent des critères déterminants pour les investisseurs et les consommateurs. Cette évolution est soutenue par des données mondiales qui révèlent que, dès 2015, 66 % des consommateurs étaient prêts à payer davantage pour des produits issus d’entreprises engagées dans le développement durable. En Afrique, cette tendance commence à se manifester à travers des initiatives concrètes, comme la Charte RSE des entreprises au Sénégal, où plusieurs entreprises s'engagent à préserver les ressources naturelles, réduire la pollution et soutenir une économie verte. Cette dynamique reflète un intérêt grandissant pour des pratiques d'entreprise plus éthiques et responsables, en particulier dans des domaines clés tels que la santé, l'éducation et l’environnement.

Cependant, bien que la RSE progresse sur le continent, elle reste encore un concept émergent et confronté à des défis importants. La culture du mécénat et des dons philanthropiques demeure largement prédominante, souvent en lieu et place d’une approche plus structurée de la RSE. De plus, de nombreux dirigeants et cadres d’entreprises en Afrique ne sont pas pleinement conscients de l’importance stratégique de la RSE et de son potentiel à long terme pour la durabilité des entreprises. Si des marques comme MTN et Coca-Cola sont souvent perçues positivement pour leurs engagements sociétaux, les entreprises africaines peinent encore à généraliser ces pratiques à grande échelle. L’augmentation des demandes d’investissements sociaux, particulièrement lors de catastrophes naturelles ou dans des domaines comme la santé et l’éducation, place les entreprises sous une pression supplémentaire pour démontrer leur rôle dans le développement durable. Ainsi, bien que des progrès soient réalisés, il reste encore un long chemin à parcourir pour que la RSE devienne une pratique courante et bien intégrée dans le paysage économique africain.

L'intégration régionale, levier de croissance ?

L’un des bouleversements majeurs du commerce africain en 2025 réside dans la mise en œuvre effective de la ZLECAf. Cet accord, qui vise à favoriser la collaboration transfrontalière et à créer un marché unique, pourrait bien être le catalyseur tant attendu de la croissance africaine. Encore faut-il surmonter les obstacles administratifs et logistiques. En décembre 2022, 44 des 54 pays signataires avaient ratifié l'accord, et la mise en place de projets de commerce guidé a commencé avec la participation de huit États membres pour la promotion de 96 produits spécifiques.

L’harmonisation des réglementations, notamment dans le commerce électronique, est un autre défi de taille. Si certaines initiatives facilitent déjà les échanges, la disparité des législations nationales freine encore l’essor du commerce numérique.

Les startups deeptech made in Africa

Les startups deeptech africaines connaissent une croissance impressionnante, soutenue par des investissements en forte augmentation et des innovations de rupture dans des secteurs clés tels que l'intelligence artificielle (IA), l'Internet des objets (IoT) et les technologies climatiques. Entre 2013 et 2023, elles ont levé plus de 3 milliards de dollars, représentant 15 % des levées totales de startups africaines, avec un record en 2023, où 1,2 milliard de dollars ont été levés en seulement six mois. Parmi les transactions notables, on compte la levée de 330 millions de dollars par Zipline, spécialisée dans la livraison par drones, et l'acquisition de la startup tunisienne InstaDeep par BioNTech pour 440 millions de dollars. Ces investissements montrent non seulement l'appétit des investisseurs pour les deeptech, mais aussi leur capacité à répondre à des enjeux mondiaux majeurs, notamment environnementaux.

L'Afrique du Sud se positionne en leader continental, avec plus de 90 startups deeptech soutenues par un écosystème d'innovation robuste, un soutien gouvernemental à la recherche et développement (R&D) et des universités de qualité. L'Égypte et la Tunisie suivent avec respectivement 45 et 40 startups, tandis que le Maroc se distingue par son initiative UM6P Ventures, qui soutient des startups dans des secteurs tels que l'agriculture, la santé et les technologies vertes. Les startups africaines émergent principalement de trois voies : les spin-offs universitaires, les innovations ex-nihilo et les spin-outs d'entreprises. Cependant, malgré cette dynamique, les startups deeptech africaines doivent encore surmonter des défis, notamment le manque de financement dans les phases avancées de leur développement et la variabilité des écosystèmes, limitant parfois leur capacité à s'étendre au-delà de leurs marchés locaux. Ces obstacles n'empêchent cependant pas les startups deeptech africaines de se faire une place croissante sur la scène mondiale grâce à leurs innovations et leur potentiel disruptif.

Un potentiel immense, mais des défis persistants

L'Afrique en 2025 se trouve à un carrefour crucial, où des avancées numériques significatives et une intégration régionale plus poussée peuvent stimuler une croissance économique durable. La transformation numérique, avec l'essor des fintechs, des paiements mobiles et de l'intelligence artificielle, redéfinit le paysage commercial, ouvrant des opportunités majeures dans des secteurs stratégiques comme la finance, l'agriculture et la santé. Toutefois, cette révolution est confrontée à des défis structurels persistants, notamment des infrastructures inadéquates et une inclusion financière incomplète. Parallèlement, l'Afrique cherche à se positionner comme un leader dans la transition énergétique mondiale, notamment grâce à des initiatives solaires ambitieuses et des projets d'efficacité énergétique qui visent à pallier les carences du réseau électrique traditionnel. L'intégration régionale, symbolisée par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), constitue un levier potentiel pour accélérer la croissance commerciale, mais reste freinée par des obstacles réglementaires et logistiques. Si des progrès notables sont réalisés dans la mise en œuvre de la RSE et le soutien aux startups deeptech, des défis demeurent pour garantir une adoption à grande échelle de ces pratiques et un financement plus soutenu pour les entreprises émergentes. L'Afrique de 2025 sera-t-elle capable de surmonter ces obstacles pour libérer tout son potentiel économique et technologique ? Seul l’avenir le dira, mais les signes sont prometteurs.

Ecrit par Moise KOMBOLO
Sources : 

  1. Makanda, A. 10 Statistiques Clés sur les Paiements Mobiles en Afrique. Tech In Africa Français. https://www.techinafrica.fr/10-statistiques-cles-sur-les-paiements-mobiles-en-afrique/
  2. Market Access Map. https://www.macmap.org/fr/learn/afcfta
  3. L’Afrique ajoute 2,5 GW d’énergie solaire en 2024. pv magazine France. https://www.pv-magazine.fr/2025/01/21/lafrique-ajoute-25-gw-denergie-solaire-en-2024/
  4. admin-kys. Les tendances technologiques de 2025 à suivre en Afrique. KY SOLUTIONS. https://ky-solutions.fr/les-tendances-technologiques-de-2025-a-suivre-en-afrique/
  5. Cartographie des initiatives et programmes énergétiques en Afrique. Africa-EU Energy Partnership. https://africa-eu-energy-partnership.org/fr/cartographie-des-initiatives-et-programmes-energetiques-en-afrique/
  6. Les chefs d’État africains prennent des engagements concrets pour le secteur de l’énergie, avec l’appui résolu de leurs partenaires mondiaux. https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2025/01/28/heads-of-state-commit-to-concrete-plans-to-transform-africa-s-energy-sector-with-strong-backing-from-global-partners
  7. Rédaction, L. Forbes Afrique I Enquête I Pourquoi Et Comment Valoriser Les Actions RSE De Son Entreprise Sur Le Continent Africain ?. Forbes Afrique. https://forbesafrique.com/pourquoi-et-comment-valoriser-les-actions-rse-de-son-entreprise-sur-le-continent-africain/ (accessed 2025-03-08).
  8. L’Afrique sur la voie de la RSE | Proparco - Groupe Agence Française de Développement. https://www.proparco.fr/fr/article/lafrique-sur-la-voie-de-la-rse
  9. Ecofin, A. L’émergence des start-ups deeptech africaines (rapport). Agence Ecofin. https://www.agenceecofin.com/telecom/1305-118593-l-emergence-des-start-ups-deeptech-africaines-rapport
  10. The emergence of Deeptech startup in Africa. https://www.capmad.com/technology-en/the-emergence-of-deeptech-startup-in-africa/
Africarrière avec Maryse Lokossou, Directrice de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin

LAfricarrière du 13 mars a mis en avant le parcours inspirant de Maryse Lokossou, Directrice de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin (CDC Bénin), sur le thème “Stratégies financières et développement économique durable en Afrique”.

Lors de cet échange, nous avons exploré son expérience en tant que REPAT au Bénin, son pays d’origine. Forte de 17 ans d’expérience dans les secteurs privé et public, elle a intégré en 2019 l’Executive MBA de HEC Paris, dont elle est diplômée depuis 2021. Depuis 2023, elle dirige la CDC Bénin, un acteur clé du financement du développement.

La Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin joue un rôle stratégique dans la mobilisation et la sécurisation de l’épargne publique pour soutenir des investissements structurants. Elle intervient dans le financement des infrastructures, le logement social, l’innovation et le développement des PME, contribuant ainsi à la transformation économique du pays.

Engagée également dans la vie associative, Maryse Lokossou met son expertise au service de programmes sociaux visant à renforcer l’inclusion financière et l’entrepreneuriat au Bénin.

Son parcours illustre l’impact des talents de la diaspora dans le développement du continent et le rôle crucial des institutions financières publiques dans la construction d’une économie durable.

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